samedi 6 novembre 2010

LE DEMONTAGE








Journée qui suit la fête de fin de Chantier.
Après le spectacle de fin de Chantier nous avons ensemble et le plus longtemps possible "savouré" l'avant, le présent et rêvé du futur.

Les spectateurs fidèles nous ont accompagnés le samedi et le dimanche et le repas de clôture de la résidence fût encore cette année un des meilleurs moments quand on se pose sur une chaise et que les yeux cherchent à "voir" qu'est-ce que nous venons de faire?"
le repas était "super bon" merci Claude l'invisible, discret et néanmoins présent dans cette aventure à laquelle tu participes sans forcément aimer le théâtre, un peu comme notre ami Yvan qui sut faire cette magique soupe à l'oignon à Termes sans avoir vu aucun spectacle mais avec la volonté d'être là avec nous.

La soirée s'est allongée jusqu'aux chansons dont le répertoire ne suit aucune logique mais plutôt les vagues des délires de l'instant présent.

Ces moments que chacun rallonge un peu pour arrêter le cours du temps. Shakespeare parle de nous?

Le démontage a suivi cette nuit.

Les fidèles étaient là, les gants à la main.

Ces moments tellement différents de ceux qui vivent à l'intérieur du chapiteau sont aussi l'occasion pour certains d'être avec nous. Ils ne sont peut-être qu'au démontage, mais ils sont là.

Pas de nostalgie. Pas de tristesse. Une immense fatigue c'est vrai. Mais une fatigue physique, équilibrée par le bonheur d'avoir vécu ce qui s'est passé.

Et puis les soirs généreux pour Alain et moi passés chez Roxane et Jacques, aussi comme une tradition. Mais qu'il est bon ce pastis ce soir-là. Doux. Voluptueux.

Nous repartons mercredi.