lundi 26 septembre 2011

DE KUNIE A VILLEROUGE-TERMENES










Le 13 septembre avec les enfants des CE1 de l'école Notre-Dame des anges, nous avons joué l'ensemble des deux classes réunies, tout ce que nous avions répété depuis le début.




La légende de "La buse et le Martin pêcheur" voyait enfin tous les personnages, et toutes les situations réunies. Ne reste plus qu'à insérer la danse de la construction de la case, et ils seront prêts pour la fête de l'école.




Nous avons évoqué avec John l'idée de mettre en place une heure et demie de théâtre par semaine dans les classes.




Nous voyons bien que les enfants changent très vite dès qu'une occasion de sortir de leur torpeur physique et sociale leur est donnée.


Certains d'entre eux qui étaient ou hyperactifs ou perturbateurs dans le groupe, peu à peu trouvaient une place dans le théâtre, défiant toutes les règles des compétences de l'élève à son niveau.



Le peu de temps passé avec eux et les progrès constatés prouvent bien qu'une activité régulière autour de leur mémoire et du développement de leurs mémoire corporelle, l'entrainement à la concentration et à la discipline presque auto, peuvent les amener rapidement (dans l'année scolaire en tous cas) à prendre conscience de leurs qualités et de leur aptitude à trouver une place dans un groupe social.



Et puis revoilà Villerouge.



Revoilà le chapiteau et les caravanes (enfin!), les précieux et adorables Julien et Pablo, et le temps de repartir sur une création.



Une fois de plus Kathy nous avait préparé une "daube" magique, et jean-Robert, Françoise, Christine, Nathan, Valentin, Jacques, et d'autres qui nous ont rejoint tout au long de la journée, nous ont aidé au montage du chapiteau.



Nous voici repartis sur une création "totale": La vraie vie est ailleurs" avec Agnès, Roxane, Eline et Walter. Une création qui donne du plaisir sans compter et qui met l'esprit au niveau du cosmos et des étoiles, pour le plaisir des yeux, des oreilles et du toucher.



Bientôt quelques photos parleront mieux que moi de ce qui se monte pour le 7 octobre: une première en un lieu pas commun, accueillie par les rois de l'hospitalité.



Vous aurez des noms et des visages.


A demain.

samedi 10 septembre 2011






Sans commentaires.













Les enfants en vacances, et l'île toujours au même endroit.



















Les complots, la nuit, quand le soleil a disparu.
































La paix.

mardi 6 septembre 2011

LES LEGENDES DE KUNIE




La traversée vers Kunie.
Nous avons croisé un groupe de baleines. Difficile de les "capturer" dans l'image. Mais que l'océan est riche.

C'était une bonne surprise d'entendre une bonne formation interprèter des chansons de Jimmy Wendé dans sa langue.

Les histoires, les légendes courent dans la mémoire. Le rapport avec le présent, des habitants avec le présent, et avec leur histoire semble ténu. Fragile.

Bien sûr on a l'impression de connaître ça déjà ailleurs.

Mais ici le temps s'est arrêté un moment. Il est en train de se remettre en marche.

Un spectacle est en train de naître dans la tête.


A voir

vendredi 2 septembre 2011

L'ILE DES PINS A NOUMEA





Chaque jour de la semaine, la ville de Nouméa invite une île ou une aire coutumière à investir la place des cocotiers pour y présenter les traits particuliers de ses activités au sein des tribus.














Aujourd'hui, vendredi 2 septembre, c'est l'île des Pins, Kunie, qui est à l'honneur à Nouméa.



























Les danseurs de la tribu de Touete, et le groupe Libéral prennent la scène.









AUDE.















Le public s'installe partout autour, le soleil est très fort aujourd'hui.










Tout le long de la place, les plats typiques de l'île sont offerts à la vente pour manger: bougnas, langoustes grillées, salades de poissons, piments, achards, totems sculptés, etc.










Les kouniés sont fiers d'être là, au coeur de la ville "blanche"!!!

Dimanche matin tout le monde repart en bateau avec le "Betico 2".

Nous y compris.

Bon week-end à tous.

A demain.




















































































jeudi 1 septembre 2011

LES PROGRES



Voilà la scène où les répétitions se déroulent.

La même scène que l'an passé. Simple, mais avec un toit qui protège de la pluie et du soleil.









Pour réussir le pari que nous nous sommes lancés, il y a pas mal de travail.








Nous avons donc décidé de rajouter du temps.






Ici ce soir, ce sont les vacances.













Je reviendrai donc les 12 et 13 pour tenter de finir distributions, mise en scène et programme de travail pour les mois qui vont suivre.













Et puis après ...





La mouette,













L'avion ...
































Nouméa, les jeux du Pacifique, les discours du président, et quelques jours de vacances pour moi aussi.












Ces expériences de théâtre sont importantes. Elles confirment et infirment des tas de certitudes qui pourraient se révéler être des obstacles plutôt que des piliers de base.







Oui les enfants ressemblent à des enfants, les écoles à des écoles, et les programmes à des programmes.


Mais plus qu'ailleurs, il est bien certain qu'on imagine le théâtre entrer dans une programmation scolaire et faire son travail de théâtre.

Oui il y a un besoin d'adapter les circuits de formation théâtrale à une autre culture. Tout l'intérêt est là. Des techniques, oui, mais des techniques qui se tordent, et qui s'adaptent. Les contenus diffèrent dans les propos des spectacles projetés, mais aussi les objectifs, et les "non-dits". Les métaphores, les "esprits" qui conduisent aux révélations. Tout un monde à apprendre pour moi et tout un monde à "photographier" pour espérer y voir la lumière.









Alors les discussions, le soir sur la terrasse tournent autour de cette île de Nouvelle-Calédonie.












Une île où la France est présente, où des gens ont peur de l'avenir, où les mots n'ont pas le même sens pour tous, et où comme partout aujourd'hui dans le monde, le seuil de pauvreté est de plus en plus le quotidien de beaucoup, et le fossé entre les riches et les pauvres se creuse, se creuse.








Incroyable comme la vie est chère ici.




Je me demande personnellement comment je pourrais vivre avec mon salaire actuel?









En tous cas , ce ne serait pas le même niveau de vie.

Beaucoup à dire sur tout ça.


A demain.