lundi 28 octobre 2013

AURIAC, UNE FACON DE RETOURNER LA TERRE


... mon île, ma merveilleuse, que les jours sont beaux, que le vent est doux, que le soleil te va bien, que les vagues du temps t'embellissent, que les saisons naissent dans ta voix comme nos phrases éternelles, que cette vie qui est en toi semble inépuisable, que cette belle énergie qui t'anime chaque jour un peu plus te va bien, que ta liberté est magnifique, ...




Un nouveau lieu où jouer. Un nouvel espace adapté aux dimensions de nos scénographies, de nos acteurs et des jauges espérées ou prévues.

La Bataille et Ma Famille ont joué et gagné. En spectateurs heureux et transportés, en acteurs heureux et chaleureux, généreux, tous, avec cette humilité indispensable qui fait d'eux des êtres à part, des passeurs comme je les aime.

Pas de photos. Des souvenirs. Comment partager alors avec toi à qui je parle, toi à qui j'écris, sinon par quelques mots que j'essaie de choisir les plus forts possibles pour exprimer Auriac comme une belle réussite, et les deux spectacles comme de beaux rayons ambassadeurs de ma passion et de mon labeur. Et les acteurs, les seuls vrais organes de ce beau théâtre que je cherche à offrir dans ce canton.

Cette soirée aura certainement des suites qui n'étaient pas forcément visibles la veille. Cet accueil empressé et franc d'Yvette, Evelyne et Jean-Marc fait du bien au coeur et à la force qu'on cherche à régénérer tous les jours quand il faut se battre simplement pour donner...


... ma magnifique, ma muse, mon île, toi à qui je parle, toi à qui j'écris, ma complice, ma partenaire, ma moitié, mon âme soeur, mon alchimie, mon bonheur ...

A demain

mardi 22 octobre 2013

MARATHON JE T'AIME


 Mon île, mon vent, mon bateau, ma vague, mon ivresse, ...
 ... douceur et violence des lieux insolites...



... corps épuisés ...



... visages ouverts et étonnés des spectateurs, la note est sucrée et savoureuse...

 ... énergie et plaisir, poésie et conscience, chanson et contrôle, maturité, posséder, texte enfin clair, texte et mots compris, digérés, ...
 ... que du bonheur ...
 ...  que de la lumière...
 ... Mon île, ma plage, toi à qui je parle, toi à qui j'écris, comme j'aurais aimé poser ma joue sur ton épaule pour me reposer, pour savourer, le marathon, le public, les délicieux plats préparés par les délicieux amis, et rêver que quelque chose ensemble nous était arrivé... 














A demain

mercredi 16 octobre 2013

SAMEDI 19 OCTOBRE MARATHON THEATRE: QU'EST-CE QUE C'EST?

  C'est une île où les habitants accueillent les navigateurs perdus, les naufragés, les aventuriers, les explorateurs, les voyageurs, les étrangers et tous les délaissés de la planète...
 ... une île où tout commence avec un rêve et quelques verres, un spectacle après l'autre, une route vers les dunes de l'imagination...
 ... un endroit où l'on vous prend par la main pour une promenade dans le village et une superposition d'images, de chants, de mots et d'émotions...
 ... une île où vous pourrez goûter à des assiettes préparées spécialement pour vous par des gens comme vous amoureux des rencontres et qui aiment assez les autres pour avoir envie de leur donner ce qu'ils font de meilleur...
















...  une île où le temps va s'arrêter, où nos vies vont se multiplier, où toi à qui je parle, toi à qui j'écris, tu atteindras les hauteurs du bonheur

A samedi 

mardi 15 octobre 2013

LA VRAIE VIE EST AILLEURS ... CREATION SANS CONCESSION


 Nous ne sommes pas que les enfants de la planète, nous sommes les enfants des étoiles, nous ne voulons pas que le bonheur sur la terre, nous voulons l'univers, nous ne voulons pas que l'univers, nous voulons les multivers, à toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, si tu sais ce que c'est que ma musique, tu n'entendras pas qu'une simple chanson, mais l'histoire d'une vie, si tu sais ce que c'est que ma guitare, tu ne verras pas qu'un instrument mais, une maison, une famille, avec l'amour qui grandit à l'intérieur, ...
 ... et puis la poésie, les images de la poésie, les mots bien sûr, mais l'espace de la poésie, le mouvement de la poésie, le son de la poésie, le regard de la poésie, les yeux brûlants de la poésie, ses tremblements, ...
 ... la fulgurance de la poésie, la mécanique incapable de la saisir,...

... ailleurs ...

 ...  dans le temps et sa façon d'être, dans la succession de la lumière et du noir, dans le mouvement des planètes entre elles, dans la danse des corps qui dansent et dansent encore pour vivre, dans les souffles qui chantent sur le souffle, dans le souffle des murmures qui murmurent des murmures, ...
 ... dans les rires qui échappent aux poumons gorgés d'air vivant...
 ... dans la flèche qui part vers sa cible éloignée de 14 milliards d'années lumières...

... la vraie vie est ailleurs, là où nous ne sommes pas mais où nous aurions pu être ...








A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, oui les étoiles fusionnent et se multiplient dans un nuage de poussières, sperme de poisson dilué dans l'espace pour donner la vie au hasard des vitesses sidérales, des rencontres des météorites, terre Ô ma terre, mon île, kunuera, mon amour, nous sommes tous les deux liés par un souffle de lumière, ma merveilleuse, ma magnifique,

A demain

lundi 14 octobre 2013

MELLE BONSOIR



 A toi ma merveilleuse, ma magnifique, ma plage de corail, mon messager, ma lumière dans la nuit, , ma nuit de ciel étoilé, mon étoile filante, ma muse, mon inspiration, mon poème, mon roman, ma main, ma fuite en avant, mon cheval, ma lettre blanche, mon nom de sucre,













 A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris,

les jours se lèvent, les temps se bousculent, les spectateurs entrent et sortent, les vies défilent, mais j'arrêterai le temps, le temps que le marathon ait lieu, que les spectacles tournent la tête et que les esprits ne puissent plus se passer de théâtre. et toi, je t'emporterai bien au-delà des mots, dans un espace léger, volant comme un oiseau, trés trés haut et toujours plus haut, vertigineux nuage.

A demain

dimanche 13 octobre 2013

QUELQUEFOIS, LES TRACES FONT QUE CE QU'ON CROIT IMPOSSIBLE ARRIVE...

 Heureusement mon île, ma merveilleuse, qu' il y a tes mots, tes phrases éternelles, tes douceurs impossibles, tes yeux ouverts, tes chevaux qui s'envolent, heureusement, il y a ce ciel dans lequel tu veilles, endormie et vigilante, toi belle lumière éveillée dans le théâtre endormi, heureusement qu'il y a ton nom qui s'écrit quelquefois, toujours au bon moment, pour m'empêcher de tout casser, de tourner le dos à tout ça et de disparaître...









 Dans cette herbe où le chapiteau se posait comme un oiseau fringuant, nulle trace de lui, de ses pinces, de sa toile, de son plateau, des acteurs qui entrent et qui sortent, du murmure du théâtre et des vies qui se jouent là, dans le silence.

Alors voilà le silence et ce qui vient avec. Ce qu'on attend pas, ce qu'on croit impossible. Et qui arrive quand même pour la première fois.

Le Petit Nuage n'a pas joué, il est resté dans son carton.

Spectateurs nombreux, déçus, qu'il faut consoler quand on a soi-même envie d'aller se cacher pour pleurer.

Le Petit Nuage est resté dans son propre rêve.
Que regarder quand le coeur, l'âme et la chair sont à ce point tranchés, fouillés, brûlés...

Le fleuve de la création qui attendait hier son second jour, a été englouti par la rivière souterraine de l'incroyable puissance de la réalité. "La réalité est plus folle que la fiction " disait Jim Harrisson.

Envie de disparaître, d'aller se coucher dans un buisson et d'attendre, comme un oiseau blessé, de se désintégrer, de ne plus vivre, mourir en état de grâce, oui, mais la souffrance, la douleur... celle qui fait germer la rage, on a dit Résistances?

Mon plus bel ennemi sera toujours moi-même. Se résister?

 à toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, tout est gonflé à l'intérieur de moi, il y a quelquefois tant de pierres, tant d'avalanches qui ne te laissent plus de répit, qu'entre ceux qui te prennent un peu de toi chaque seconde et la réalité des outils qui s'effritent et cassent les uns après les autres, j'ouvre la bouche comme un poisson dans l'air, qui tombe sur l'herbe verte du chapiteau, et m'endors secoué d'apnées chaotiques, incontrôlées, meurtrières...

A demain




lundi 7 octobre 2013

LA BATAILLE

"Mon île, les jours sont beaux, kunuera le soleil persiste et ce n'est pas une illusion, ma fête, ma plage, mon corail de sang rouge, ma fleur d'aéroport, mon voyage, ma tortue, mon île, mon étoile, ma lumière, ma lumière, ma lumière, quand je suis là près de toi j'éclaire la route, quand tu n'es pas là, je suis dans le noir comme tout le monde. "





 La Bataille une histoire de tous les jours? L'histoire d'un homme, l'histoire du théâtre, l'histoire d'une certitude, celle que celui qui détient le savoir peut dominer l'autre?




L'histoire du théâtre ou l'histoire du partage.
L'histoire du théâtre ou l'histoire de l'amour des gens.
L'histoire de chacun, pourquoi faire cette chose-là et pour qui?







"A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, quand tu as répondu à cette question, alors, le chemin s'ouvre précis devant toi, la liberté, perd ses contours opaques, l'horizon, trace l'infini, et la chaleur envahit ton ventre, le bonheur, le dangereux d'être toi, d'être qui tu es, d'être, mais est-ce là le but de tout le monde, est-ce là l'objectif de chacun, parce que l'eau qui va couler ne sera pas douce et calme et tranquille, le vent qui soufflera ne sera pas qu'une brise tiède sur la joue, dans les cheveux, mais le bonheur sera immense, même en dormant à la belle étoile sur une roche dure,

A demain

 















dimanche 6 octobre 2013

C'ETAIT MAGIQUE

Kanumera, mon île, kunuera mon amour, ma fée,
ma magicienne, ma musique, nous avons joué ensemble, nous avons écrit ensemble, nous avons rêvé ensemble, notre première création, notre poussière, notre nuage, notre galaxie, depuis 65 millions d'année, toi et moi, 


Il faut lâcher
Tout lâcher
Tout laisser partir au-delà de tout projet précédent
Tout larguer
Les amarres
Les chaînes
Les rênes
Les idées préconçues
Les idées toutes faites
Les certitudes
La raison

Tout lâcher

Et la magie est là

Que du bonheur comme dit l’antillais
Casse pas la tête comme dit le kanak



Quel plaisir que de jouer la première du Petit Nuage de Magellan à Termes. Plus audacieux ? Plus ambitieux ? Et savourer les retours des spectateurs pendant, après et après…





Tout prend du sens
Tout devient cohérent
Tout est en état de grâce
Nous savons ce que nous venons faire dans ce pays
Nous savons que nous continuerons
Nous savons que nous participons au changement
Et que tout va changer

A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, 


 nous savons tous les deux que
"la réponse est dans le vent"

"dans l'amour du vent"

"dans l'amour des gens"

"dans l'amour"


a demain kunuera

samedi 5 octobre 2013

PETALE DU SABLIER, LE PETIT NUAGE PASSE ... PREMIERE

 Ma douceur de soie du désert, ma couleur effacée, mon palimpseste de rose des sables, mon cristal, mon diamant, ma pierre précieuse, mon coquillage timide, ma fleur rouge, mon port où je viens rêver, ma merveilleuse, ma guitare, ma source, ma joie, ma voie lactée, ma galaxie, mon univers, ma moitié, mon âme, mon champ de blé, ma chevelure,

 Quand la pluie donne sa matière soyeuse pour prendre le chemin qui mène jusqu'au théâtre, le soleil est au bout, le lendemain. Un soleil avec les cousins de la terre, les soeurs de la planète, les frères du cosmos, les étoiles et les nuages blancs lumineux.







Termes et son dialogue avec la langue et les vibrations de son étroite vallée.


PREMIERE!
 


























A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, ce soir nous allons chevaucher les frontières, et goûter aux saveurs d'une fusion sans concession, ce sera, c'est, être,

A demain

mercredi 2 octobre 2013

RESISTANCE(S) LES CHANTIERS-ACTEURS, MERVEILLES DES MOTS ET DES CIEUX ETOILES LE MARDI



A toi mon atelier ensoleillé, mon vitrail aux couleurs lumineuses, mon pinceau inspiré, ma musique, mon chapiteau de pierre et de toile, ma maison, ma lune noire, mon nuage lumineux,


 Les chantiers commencent ce soir avec l'inspiration de la Résistance. Un début pour jeudi prochain avec un planning qui nous emmène jusqu'au 23 novembre. Et ce beau texte de Léonard Peltier qui résiste à tout depuis quarante ans et clame son innocence, tout en essayant de chasser ses démons de la haine et de la vengeance, et de la rancoeur. Si vous ne le connaissez pas, lisez son histoire. Une façon de dire que nous allons donner la parole à ceux que l'on n'entend jamais.



TEXTE DE LEONARD PELTIER

On dit que le silence est la voix de la complicité.
Mais le silence est impossible.
Le silence hurle.
Le silence est un message, tout comme ne rien faire est un acte.
Laisse ton être sonner et résonner en chaque parole et chaque acte.
Oui, deviens qui tu es.
Il n’est pas concevable que tu esquives ton propre être ou ta responsabilité.
Ce que tu fais est qui tu es.
Tu es ta propre punition.
Tu deviens ton propre message.

Tu es le message.



 " Et le violoniste raconte:

Après le bruit de l'autoroute et le vacarme de la foule du port, elle est restée les jambes tremblantes au-dessus du champ d'herbe mouillée. La lune était noire. Les étoiles brillaient dans le noir du ciel. Quelques minutes plus tard il lui semblait que toutes les lumières avaient augmenté d'intensité. Elle s'est allongée dans l'herbe et a laissé ses yeux se noyer dans les blancs lumineux des voies éclatées, des galaxies et des vapeurs de luminosité. Elle chantait doucement et à l'autre bout du monde, sur une plage chaude, le gamin s'est retourné. "Est-ce que c'est toi?". Et elle a vue dans son champ de feux d'artifices, une étoile filante qui la regardait."


A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris, les choses impossibles sont possibles, les phrases éternelles se disent, les rêves se réalisent et nous sommes tout là-haut, ensemble, malgré nous, avec nous, grâce à nous, grâce à la réalité de l'univers et à sa conscience propre, grâce aux êtres multiples qui nous rassemblent, grâce à la fusion de nos deux êtres, grâce à l'histoire de notre planète et aux 65 millions d'année qui nous ont vu grandir tous les deux,

A demain